Dole
Ville de résistance et de progrès
Il
y a 6 ans les Dolois-es ont mis un terme au mandat de Gilbert
BARBIER, sa gestion élitiste ne correspondait pas à leurs
aspirations (associations ignorées, parc immobilier social délaissé,
quartiers négligés …). La ville de Dole était alors au bord de
l'asphyxie.
C’est
pour cela que nous ne voulons pas que Jean Marie SERMIER prenne la
tête de la Mairie pour qu’il astreigne les Dolois-es et l’ensemble
du bassin Dolois à une politique de droite qui ne servira que les
plus riches. Ses votes à l’Assemblée Nationale sont tous porteurs
de reculs sociaux et sociétaux et il appartient à un groupe
politique l’UMP dont le programme est le dépeçage de la sécurité
sociale et du code du travail.
Quant
aux socialistes, qui viennent dans le Jura de réaffirmer leur
soutien total à la politique de François Hollande, ils prolongent
au gouvernement la politique libérale de la droite. Toujours plus de
cadeaux pour le MEDEF (35milliards) et plus d'austérité pour les
salarié-es, les retraité-es, les privé-es d’emploi, la jeunesse
et pour les PME !
A
Dole, depuis 2008, certes des avancées ont eu lieu malgré des
insuffisances.
Mais les coupes sombres, sur les dotations aux communes, promises par
le gouvernement vont encore accroître les difficultés des finances
de la Ville.
Ces
dernières années les Dolois-es ont vu leur pouvoir d'achat
diminuer, nombreux ceux qui vivent aujourd'hui sous le seuil de
pauvreté. Le commerce local souffre notamment dans le centre-ville
ou l'activité économique est en recul.
L'heure
est à la résistance à l'austérité pour conquérir de nouvelles
avancées.
Nous
voulons donner de l’espoir et d’autres perspectives que
l’austérité à tous nos concitoyen-es. Il y en a bien besoin !
A
celles et ceux qui sont dégoûtés de la politique, face aux
promesses non tenues, nous disons "ne baissez pas les bras".
Ne vous tournez pas vers le Front National, parti d'extrême-droite
qui oppose les Dolois-es entre eux, qui porte atteinte aux droits des
femmes mais préserve toujours l'intérêt des plus riches.
Avec
le FRONT DE GAUCHE, nous vous présentons une liste composée de
femmes et d'hommes qui connaissent et partagent vos besoins et qui
proposent de vous rendre des comptes en vous consultant
régulièrement.
Militantes
et militants politiques, associatifs, mutualistes, syndicalistes,
parents d'élèves, nous voulons pour Dole une politique dégagée de
l'austérité, favorisant l'égalité concrète, l'intervention
citoyenne, l'émancipation de toutes et tous, la transition
écologique, la solidarité et un urbanisme progressiste partagé.
Nous
ne vous demandons pas de nous donner le pouvoir, nous vous disons
"PRENEZ LE POUVOIR"
Nous
vous proposons d'écrire un programme local citoyen
que
nous appliquerons Ensemble !
NOUS
DISONS AUX DOLOISES ET AUX DOLOIS,
« QUE
VOULEZ VOUS POUR VOTRE VILLE ? »
ENSEMBLE
ECRIVONS UN PROJET MUNICIPAL CITOYEN POUR DOLE.
Les
propositions que nous vous offrons ci-dessous tiennent compte des
aspirations des Doloises et Dolois pour une vie meilleure, solidaire,
inscrite dans une modernité de la société. Certaines en fonction
de l’intérêt majeur seront soumises à référendum municipal si
vous nous choisissez.
Elles
sont directement applicables par la prochaine Municipalité, d'autres
feront l'objet de partenariats avec des collectivités (Grand Dole,
Conseil Général, Conseil Régional). Enfin nous formulons des
exigences qui ne pourront être satisfaites que par des actions, des
luttes pour se faire entendre et respecter.
La
première de ces exigences concerne les dotations de l’État qui
doivent être à la hauteur des besoins de notre population et des
récents transferts de compétences du national au local.
La
bataille pour l’emploi est au centre du développement économique
et social, notre ville peut jouer un rôle majeur. Notre équipe
considère que les
personnels municipaux et des services publics sont un investissement
utile pour la collectivité et non un coût.
Le respect des salarié-es et la prise en compte de leur avis pour
l'amélioration du service public sera notre ligne de conduite. Notre
liste développera le dialogue avec les institutions représentatives
sans chercher à diviser le personnel dans le respect des
convictions de chacun-es.
Les
leviers pour agir au plan municipal :
- Maintenir et développer l'emploi municipal.
- Travailler avec les organismes institutionnels, les réseaux de proximité, les CCI, la chambre d'artisanat.
- Intervenir pour une grande réforme fiscale pour plus de justice et d'efficacité.
- Consolider et renforcer le soutien aux PME-PMI, créatrices d'emplois par le biais d'aides contrôlées en y associant les organisations syndicales.
- Favoriser les relocalisations d'activité qui visent une amélioration qualitative et quantitative des emplois créés liés à l'industrie, au commerce local, aux services, à la recherche/développement.
- Encourager les entreprises qui visent la promotion des circuits courts, les AMAP par exemple, afin d'assurer la sécurité alimentaire et de réduire les émissions de CO2. Etre aide et soutien à la création de sociétés coopératives.
- Développer des projets d'aménagement numériques et favoriser l'implantation d’entreprises.
- Refuser les ruptures d'égalité de traitement entre les citoyen-nes en agissant auprès des directions des entreprises de service public pour stopper toutes nouvelles suppressions d'emplois dans des services essentiels à la qualité de vie des Dolois-es.
- La mise en place d’un observatoire municipal de l’emploi.
Le
Tourisme
Un
français sur deux ne part jamais en vacances, 60% des retraité-es
non plus, 30% des enfants n’ont jamais quitté leur domicile pour
des séjours extérieurs. A partir de ces constats nous mesurons
toutes les possibilités qui existent pour faire découvrir notre
région et notre ville dont le potentiel culturel et patrimonial est
considérable mais nécessite plus de mise en valeur.
Nous
travaillerons avec les partenaires du tourisme, intégrant les
opérateurs et associations du
tourisme social, à un fil
rouge 4 saisons (animations thématiques annuelles ou
pluriannuelles), en renforçant les capacités d’accueil.
Place
aux services publics !
Nous
voulons un développement de services publics de qualité avec la
gestion des biens communs en régie publique !
LA
SANTE N'EST PAS UNE MARCHANDISE
Nous
défendons un véritable service public hospitalier sur Dole.
Le
service public de la santé, donné en pâture à la finance avec la
loi Bachelot (voté par le
député Sermier) est structuré pour des
objectifs de rentabilité, n’assure plus l’égal accès aux
soins. La baisse de l’offre publique médicale est inacceptable et
dangereuse.
Le
Front de Gauche se bat au quotidien pour que le service de
réanimation
reste à Dole. Notre pétition est le témoin de
l’implication que nous aurons en
tant qu’élu-es.
Fermer
la réa
: c'est la vie des habitant-es du Bassin dolois qui est menacée.
Nous refusons que
les patients et leurs familles soient obligés de
faire 60 km de plus en cas d'urgence vitale, pour
aller sur Dijon et
Besançon.
Fermer
la réa
: c’est attaquer l'hôpital tout entier ! Cela compromet
l'existence d’autres services
de proximité comme la maternité, la
chirurgie, la radiologie, certains patients hésiteront à venir à
Dole. Cela entraînerait une nouvelle baisse d'activité. Le budget
étant alloué en fonction de
l'activité, on voit où veut en venir
l’ARS. Certains médecins hésiteront eux aussi à venir travailler
dans un hôpital sans réanimation.
- Pour les mêmes raisons, nous agissons pour le maintien du bloc opératoire etde toutes les spécialités à l'hôpital public !
- L'hôpital St Ylie souffre aussi du manque de moyens et nous nous engageons dansla défense d'une offre réelle de soins psychiatriques.
- Les structures d'accueil des personnes handicapées (IME, MAS, FO, ESAT)souffrent comme l'hôpital des conséquences de la Loi Bachelot. Avec les familles et lespersonnels nous exigeons des moyens à la hauteur pour assurer une éducation adaptéeet un accompagnement médico-social aux enfants et jeunes handicapés.
L
'EDUCATION : notre objectif, la réussite de tous les enfants !
Toute
société qui sacrifie l’éducation et l’émancipation de sa
jeunesse est vouée à l’échec.
Les
enseignant-es et les parents se sont maintes fois mobilisés ces
dernières années pour
s’opposer aux fermetures de classe.
Aujourd'hui pour combattre les inégalités et l'échec
scolaire, la
priorité c'est d'investir dans l'éducation nationale en
garantissant le principe de
gratuité du temps scolaire.
Avec
la réforme des rythmes scolaires, le gouvernement décharge une
partie de ses compétences sur les communes, dont les dotations
seront réduites au budget 2014.
Nous
partageons l'inquiétude des parents face à la fatigue des enfants -
notamment en maternelle - qui sont ou seraient scolarisés le
mercredi matin.
- Nous mettrons en place une authentique consultation, prenant en compte l'intérêt des enfants avant tout et agirons pour le respect des choix émis. Le temps périscolaire doit bénéficier de véritables moyens humains, et techniques et donc de vrais emplois statutaires.
- Au lieu d'émietter un temps périscolaire, nous programmerons des activités culturelles et sportives de qualité sur une ou deux après-midi (3 heures ou deux fois 1h30) offrant à tous les enfants un atout pour leur développement.
- En incluant un temps de préparation et d'installation pour les personnels chargés de les mettre en œuvre, ce temps périscolaire bénéficiera de véritables moyens humains et techniques.
- Afin d'assurer la gratuité des activités pour une véritable égalité, avec le Front de Gauche, nous demanderons des dotations financières sup-plémentaires de l'Etat. L’échéance de la rentrée scolaire 2014 pour la mise en place de la réforme ne doit plus être imposée.
Pour
combattre les inégalités scolaires, il faut repenser l'école, ses
contenus, les pratiques et les conditions d'apprentissage.
DES
BIENS COMMUNS EN REGIE PUBLIQUE
(Eau, assainissement,
restauration, ressources numériques)
L'EAU
L’eau
n’est pas une marchandise, elle est un bien commun. Elle est
indispensable à la vie, nul
ne saurait en être privé.
- Nous mettrons en place la régie de l’eau et de l'assainissement, afin de garantir une production et une distribution de qualité, au coût le plus bas pour les habitant-es et dégagé du profit.
- Nous nous opposerons aux coupures sociales et exigerons la gratuité des premiers mètres cubes.
LA
RESTAURATION
- Nous poursuivrons le travail réalisé par le Groupe des élus-e-s Communistes etRépublicains avec la mise en œuvre de la « Grande Tablée » et le retour à des cantinesau plus près des écoles ; avec le maintien de l'objectif de proposer un restaurantmunicipal et des services aux communes proches.
- Nous engagerons une réflexion sur les souplesses nécessaires pour répondreaux besoins des parents dont le temps et les jours de travail peuvent être modifiés.
- Avec les syndicats et les entreprises nous ferons le point des besoins de restaurationcollective de qualité.
LES
TRANSPORTS
Faire
des transports en commun, une réelle alternative pour les
déplacements quotidiens à
l’intérieur et hors de notre
agglomération, faciliter leur accès d’utilisation, notamment pour
les
personnes à mobilité réduite, mettre en place une politique
durable des déplacements, voilà
l’ambition de la liste Front
de Gauche.
Les
leviers pour agir :
La
DSP (délégation de service public) actuelle arrive à son terme en
septembre 2016.
- Nous agirons pour mettre le service de transport en commun en régie, afin d’avoir une pleine maîtrise d’organisation et financière.
- Promouvoir la gratuité des transports en commun pour toutes et tous; auprès du Gand Dole.
- Nous porterons le «versement transport» payé par les entreprises de + de 9 salarié-es de 0,3% à 0,85% de la masse salariale comme le permet la loi, accepté par beaucoup d’entreprises dans de nombreuses villes.
- Soutenir la réalisation du plan d’échange multimodal (PEM) autour de la gare de Dole afin de faciliter les déplacements entre différents modes de transport.
- Revoir le cadencement TER construit principalement en matinée et soirée afin, d’assurer une meilleure desserte sur Dijon et Besançon, y compris les fins de semaine.
- Que tous les TGV s’arrêtent en gare de Dole.
- La question de l’aéroport Dole-Jura fera l’objet d’un large débat, en écartant toutes mises en concurrence des territoires, et en évitant des gâchis financiers.
- Développer les déplacements doux, comme les pistes cyclables en créant parexemple une piste verte entre Goux et l’entrée de la ville.
LE NUMERIQUE
- L'accès égalitaire aux ressources numériques sera un axe de travail avec ledéveloppement d'infrastructure (réseau, fibre optique …) appartenant et gérées par laVille pour éviter la concurrence des différents opérateurs téléphoniques et numériques.
- Les écoles seront fournies en matériels suffisants, logiciels et réseau informatiqueLes outils du monde «libre» seront développés afin de limiter les coûts.
La
conception du Front
de Gauche
que nous mettons en avant, est celle d’une dynamique de
rassemblement, ouvert à toute la diversité des citoyennes et
citoyens qui se retrouvent sur un
projet de transformation sociale ;
avec une perspective d’alternative au capitalisme et aux politiques
d’austérité.
Nous
trouverons les moyens de lui faire franchir une nouvelle étape,
celle de la révolution citoyenne en marche, c’est-à-dire
l’appropriation par les femmes et les hommes, du réalisme des
perspectives politiques que nous proposons et leurs transformations
concrètes sur le terrain.
Il
s’agit de décliner localement notre programme de ‘L’humain
d’abord’, afin de lui donner du sens à l’échelle du
citoyen-nes. Cette démocratie
participative active
sera le fil rouge de notre gestion ; elle prendra des formes diverses
:
- Rencontres citoyennes dans les quartiers, Assises de la Ville chaque deux ans.
- Participation régulière des habitant-es sur les grands projets mis en œuvre.
- Mise en place de Conseils municipaux de quartier. Possibilité pour les habitant-es de choisir les investissements qui les concernent.
- Soutien et développement de l'activité du Conseil municipal des enfants.
- Création de comités d’usager-es des services publics communaux et intercommunaux.
- Appui au projet de loi permettant aux étrangers établis dans la commune de voter auxélections locales et ouverture de toutes les consultations municipales à tous leshabitant-es.
- Mise en place, en relation avec les entreprises, de formes de participation dessalarié-es sur leur temps de travail pour des projets communaux qui pourraient prendrela forme d’un congé citoyen.
- Nos élu-es refuseront le cumul des mandats.
Place
aux droits des femmes et à l'égalité :
une culture et une politique d’égalité.
Lors
de toutes les échéances électorales, le programme défendu par le
Front
de Gauche intègre
les droits des femmes de manière transversale.
Des
mesures concrètes et applicables immédiatement permettront de faire
avancer l’égalité sur notre bassin de vie.
Elu-es,
nous avons la possibilité d’agir à la fois sur l’organisation
de l’égalité, à la fois dans la société, donc dans la ville,
mais également dans la municipalité en tant qu'employeur, en
travaillant à l’égalité professionnelle.
Les
leviers pour agir au niveau municipal :
- Le CLSPD (Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) : renforcer l’action sur l’aide aux personnes victimes de violences conjugales, sur la prévention des acteurs/trices pour détecter et agir. Travailler à recueillir plus de données chiffrées concernant le bassin dolois.
- Égalité Professionnelle entre les femmes/hommes au sein de la municipalité : rapport de situation comparée, accord égalité (mixité, accès au poste à responsabilité, articulation des temps de vie, lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail, résorber les inégalités salariales…).
- Promouvoir auprès d’autres municipalités le Protocole de Lutte contre les Mariages Forcés déjà mis en place à la ville de Dole ; 2 axes sont à traiter : celui de la prévention (faire connaitre les droits, interroger l’idée de la liberté d’aimer et de choix, sensibiliser en interne les élu-es et les agent-es de l’Etat civil…) puis un axe d’accompagnement juridique, social, psychologique pour les victimes.
- Renforcer l’accès au logement social : familles monoparentales et situation d’urgence pour les femmes victimes de violences (action avec le CCAS).
- Soutien de la ville aux associations locales qui luttent pour l’égalité et contre les discriminations (à travers le CUCS : contrat urbain de cohésion sociale).
- Renforcer le PLCD (Plan de luttes contre les discriminations).
- Autour du 8 mars (journée internationale de luttes pour les droits des femmes) et du 25 novembre (journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes) : continuer et renforcer le travail de sensibilisation sur les enjeux de l’égalité et les violences (en partenariat avec les associations, les professionnel-les, les écoles d’infirmières, les IUT).
- Une culture de l’égalité : engagement municipal cohérent autour de cet axe ; par ex : programmation culturelle qui donne à voir autant d’artistes hommes que femmes, achat de lecture sur les enjeux de l’égalité dans les bibliothèques, livres déconstruisant les stéréotypes sexistes…
- Avoir une réflexion prenant en compte les pratiques sportives des femmes et des hommes pour faire les choix des investissements dans les structures sportives : terrain de foot ou piscine, pour promouvoir la mixité dans tous les sports, y compris en mixant les équipes.
- Rendre visible les femmes est un enjeu important, montrer que la société a aussi des modèles de femmes : continuer et renforcer cette visibilité dans l’espace public en nommant par des noms de femmes les rues, les bâtiments.
- Une communication municipale qui participe à la lutte pour l’égalité et à la prévention des comportements sexistes : valoriser ce qui est fait, donner à voir autant les femmes que les hommes du territoire, écrire les textes de façon à montrer les femmes et les hommes (par exemple : un-e agent-e).
- Création d'une Maison de l'égalité sur le territoire dolois permettant la mutualisation d’actions et des leviers pour l’égalité.
- Création d’un Observatoire territorial des violences faites aux femmes.
- Engager la municipalité sur la signature de la Charte Européenne pour l’égalité.
La
politique sur la petite enfance : développer
les crèches, interroger les horaires d’ouverture, les pratiques
non-sexistes des professionnel-les.
Au
niveau des écoles, promouvoir une sensibilisation à une culture de
l’égalité et du respect filles/garçons …
Nous
souhaitons la mise en place d’une nouvelle crèche et favoriserons
la mise en place de crèches interentreprises. Notre action
s’inscrira résolument dans le cadre d’un service public de garde
des enfants aux personnes en horaires décalés. Il s'agira, en
s'appuyant sur des expériences plus ou moins abouties, de mettre en
place un véritable maillage communal de services de garde pour les
enfants des salarié-es de plus en plus soumis à des horaires
flexibles et coupés. L’expérience
avortée des Louve tôt Louve tard devra être reprise et pérennisée
par la municipalité.
Pour
la première fois dans l’histoire de l’humanité (hors période
de guerre) une
génération vit moins bien que celle qui la précède.
C'est intolérable !
Si
la jeunesse est l’avenir de notre pays, elle est aussi l’avenir
de notre ville.
Donnons
aux jeunes de notre Ville les moyens de s’investir, de faire des
projets !
N'étant
pas une ville universitaire, Dole voit une grande partie des jeunes
la quitter pour poursuivre leurs études à Besançon ou Dijon.
Notre
liste s’engage à :
- Favoriser l’accès des jeunes au logement, notamment des jeunes couples.
- Concernant la formation, (notamment le BTS à Nodier, Duhamel, IFSI) nous travaillerons en lien avec la Région et les acteurs de la formation professionnelle La formation continue devra être renforcée en lien avec les structures de service public comme l'AFPA.
- Favoriser l'accès à l'IFSI, car les besoins en personnel soignant-es sont criants. Nous agirons pour que soit mise en place une prépa en école publique au concours d'entrée. Nous favoriserons toute politique d’accès à la qualification, à l’entrée dans la vie active, à l’autonomie des jeunes.
- Favoriser le vivre ensemble par tous les moyens éducatifs, séjours spécifiques, colonies de vacances, et nous développerons des partenariats avec des collectivités qui possèdent des structures.
- Donner les moyens d’écrire et de mettre en œuvre une convention des droits de la jeunesse.
- Favoriser l'accès au permis de conduire des jeunes et notamment l'aide à laconduite accompagnée, dès l'âge de 16 ans qui est un facteur de prévention et desécurité, en favorisant les partenariats avec les assurances et les banques. Nousmettrons en place une aide particulière pour les jeunes privé-es d’emploi.
- Mettre en place un Conseil municipal de la jeunesse permettant de proposer des mesures et de peser sur les décisions.
La
culture pour toutes et tous ne se fera pas sans rupture avec
l’austérité. Le Front
de Gauche
a proposé au niveau national le retour au 1% du budget de l’État
pour le Ministère de la culture, mais aussi d’atteindre en cinq
ans (État et collectivités locales), 1% du PIB, soit une
augmentation de 10 % par an.
- Nous prolongerons les manifestations événementielles de qualité (Cirques & Fanfares)par un développement des pratiques culturelles en favorisant l’accès de tous leshabitant-es aux diverses formes de culture.
- Nous mettrons en lumière de notre patrimoine exceptionnel.
- Nous créons de véritables rendez-vous culturels et festifs s’inscrivant également dans lefil rouge touristique.
- Des actions de médiation permettront d’ouvrir la culture à toutes et tous, d’élargirconsidérablement les publics concernés, de favoriser l’appropriation des pratiquesculturelles et artistiques, et non la seule consommation de produits culturels formatés ;ainsi que de lutter contre la précarité des artistes. Cela passe par une politique de miseen résidence d’artistes, de subventions pour permettre des tarifs accessibles à toutes ettous.
- Nous engagerons une réflexion sur l'ouverture à un plus grand nombre du conservatoiremunicipal avec des moyens appropriés.
Dole
doit prendre toute sa place.
- Etablir un plan d’isolation thermique, phonique et écologique des bâtiments publics etsociaux toujours en y associant les habitant-es et les représentant-es des locatairesélu-es lors des dernières consultations électorales.
- S’appuyer sur l’existant (jardins ouvriers) et favoriser la création d’une véritable« ceinture verte » à dimension sociale.
- Repenser les zones appelées à se développer : créer des «zones vertes mixtes»associant habitations, terrains agricoles destinés à du maraîchage ou à des jardinsfamiliaux, avec de l’activité commerciale et artisanale non polluante et en imposant lesservices publics indispensables.
- Respecter les entrées de Ville et les zones vertes en imposant l’implantationd’entreprises là où les zones existent déjà.
- Favoriser les circuits courts, rapprochant producteurs et consommateurs, et encouragerle développement d'une agriculture bio ou raisonnée de qualité. Notamment pour lafourniture de la « Grande Tablée ».
Un
centre-ville vivant !
Dynamiser le centre-ville implique :
- Arrêter le développement des zones commerciales, nettement suffisantes, quigrignotent de manière intensive les terres agricoles et maraîchères autour de Dole.
- Renforcer la concertation en créant une commission consultative commerces et artisans
dolois.
- Faire revenir des habitant-es dans le centre-ville en travaillant avec l'OPH pour leréaménagement de bâtiments vides et faire venir en ville une population plus jeune.Augmenter les taxes sur les logements laissés vacants.
- Aménager l'espace en valoriser les atouts touristiques de notre ville (la mise en lumière)et en aménageant des « lieux de vie » au centre-ville (bancs, aménagement urbains …).
- Valoriser le centre-ville en développant la convivialité (terrasses de bistrot …), et enmettant en valeur les espaces « végétaux ».
- Valoriser le commerce : avec des aides à la transition des commerces pour éviter lesfermetures et trouver des mesures incitatives pour aider financièrement à la reprise, voirla préemption de locaux ; avec l'implantation de commerces (épicerie, vêtementsaccessibles à toutes et tous).
- Développer les marchés : modifier les jours de marchés et notamment ouvrir unmarché le mercredi ; prévoir des animations pour les marchés. Se pencher sur l'avenirdu marché couvert qui pourrait développer des activités complémentaires (un restaurant,un bistro). Pérenniser le marché des « saveurs et des savoir-faire ».
- Les animations : mettre en place / coordonner des animations sur le centre-ville avec lesartisans, commerçants, créateurs/trices, artistes …).
Dole
a besoin d’une municipalité qui s’engage dans les luttes
porteuses d’intérêt général.
Dole
doit répondre aux urgences sociales :
- Droit de préemption et de réquisition.
- Politique offensive pour accroitre le parc de logements sociaux et favoriser l'accès aulogement des jeunes.
- Développement du projet d'éco quartier (Rive gauche).
- Création de bâtiments intergénérationnels.
- Soutien au projet d’investissement de 107 logements sur le « Grand Dole » dont lemouvement devra être amplifié.
- Lancement d'un programme de rénovation thermique et phonique.
- Soutien à l'accession au logement pour toutes et tous.
- Création d'un "label municipal qualité" pour les logements en location.
Un nouveau foyer
logement et une maison de retraite :
- Dole doit donner la priorité aux investissements répondant aux urgences sociales etécologiques.
- La Ville doit développer une coopération efficace avec le Conseil Général pour laréalisation d'une maison de retraite publique digne de ce nom (c’est une urgence auregard des tarifs pratiqués par les établissements privés) pour nos ancien-nes.
- La création d’une nouvelle structure type foyer logement nous parait égalementnécessaire aux vues des demandes en constant accroissement.
Place
aux associations !
Pas
d’évolution sans lien plus fort avec les associations. Ce sont
elles qui au cœur des
exigences des citoyens font vivre le tissu
culturel, sportif, caritatif, les loisirs… sur notre
agglomération,
nous nous proposons de renforcer ce lien avec elles pour construire
en
respectant leur indépendance le mieux vivre ensemble.
Toute
association recevant des subventions devra s’inscrire dans une
charte du vivre
ensemble, d’égalité hommes femmes et de lutte
contre les discriminations.
La
commune doit disposer des ressources nécessaires à l’exercice de
ses prérogatives :
c’est pourquoi nous refusons les choix
d’austérité qui réduisent les dotations et les aides
indispensables au développement de l’action et de l’investissement
communal.
L’austérité
se traduit par des retards d’investissements utiles pour les
populations, des reports
de projets, des baisses de subventions pour
le tissu associatif. Nous proposons de répondre
aux besoins de ces
associations qui contribuent à la mise en marche de la solidarité
de plus
en plus nécessaire, en mettant par exemple à leur
disposition des locaux répondant à leurs
besoins exprimés, en les
aidant à les mettre en conformité avec les règles existantes et en
les
aidant à effectuer les investissements nécessaires à leur
développement dans le respect de
leur indépendance.
Par
exemple, les espaces qui seront laissés libres par les pompiers
doivent faire l’objet d’une réflexion sur le besoin d’en faire
un lieu de vie des associations, de créer de nouvelles salles de
réunion ou même de mise à disposition d’une salle qui manque
cruellement pour les fêtes de famille.
De
plus se pose la question de donner aux syndicats des salariés des
locaux dignes du rôle
qu’ils jouent dans la réponse aux besoins
des salariés.
Place
à la sécurité !
Dans
son volet «sécurité», l’intervention municipale doit, pour
nous, viser à corriger les inégalités territoriales et témoigner
à chaque Dolois-e qu’il est membre à part entière de notre
collectivité et ce à égalité avec tous les autres.
Les
politiques menées par la droite et les discours de stigmatisation
ont provoqué beaucoup de colère chez certains de nos concitoyennes
et citoyens, traité-e-s comme des citoyennes et citoyens de seconde
zone.
Les
interventions pour assurer la sécurité, notamment la prévention,
la médiation et le soutien aux associations locales sont
déterminantes dans ces zones de notre ville.
L’action
de la Ville dans le domaine de la sécurité et la question des
investissements en matière de sécurité n’a de sens que liée à
celle des moyens humains présents dans les quartiers.
La
signature d’un contrat avec l’État devra permettre à la Ville
de financer quelques opérations pour rénover le commissariat dans
un état de vétusté nécessitant une intervention d’urgence. En
effet, le personnel y est entassé dans des locaux de plus en plus
dégradés,
alors même que les commissariats sont un des services publics les
plus fréquentés par la population.
Pour
notre part, il n’y a pas d’économie possible sur les agents de
la fonction publique, et le manque d’effectif dans les
commissariats met à mal notre service public, l’accueil des
victimes et le travail des fonctionnaires.
L'amélioration
de l’accueil du public et l’aide aux victimes, sont souvent
difficilement applicables par manque d’effectifs. Nous
souhaiterions entre autre, qu’une aide spécifique aux femmes
victimes de violences puisse être mise en place. C’est pourquoi
nous exigerons de l’État des effectifs suffisants en matière de
force de police pour qu’elle puisse mener à bien ses activités de
gardiens de la paix.
Le
Front
de Gauche
tient à rappeler que le bon fonctionnement des commissariats est
entièrement du ressort du ministère de l’Intérieur et que la
ville intervient en investissement hors de ses prérogatives ! Depuis
des années, le gouvernement – après avoir supprimé la police de
proximité.
Pour
notre part, le travail de prévention avec les populations, de
proximité, d’écoute des habitants est fondamental pour appliquer
une politique juste respectueuse des populations, de toutes les
populations. Les moyens technologiques doivent être utilisés avec
discernement et non pas dans une vidéo surveillance de toute la
population.
Sortir
la finance de la vie communale !
Les
communes sont dans le collimateur du gouvernement pour tenir ses
engagements de réduction du déficit public, vis-à-vis de la
Commission Européenne. Mais aujourd’hui, les collectivités
ont plus de compétences à gérer et moins de moyens. Les
collectivités locales sont au cœur des politiques publiques en
réalisant plus de 70% des investissements publics. Dans le
cadre de la décentralisation, les transferts de compétences de
l’Etat vers les collectivités se perpétuent, sans que les
compensations financières ne suivent. Ainsi, les fonds diminuent, le
nombre de compétences augmente (la réforme des rythmes scolaires en
est l’illustration) et les collectivités font les frais de
l’austérité. En 2014, une baisse de dotations de 1,5
milliards d’euros est prévue, idem pour 2015.
Nous
exigerons de l’État des dotations à la hauteur des besoins de
notre commune.
Quelles
sont les ressources de notre collectivité ? Elles sont de 5 types :
- les taxes « ménages » (d’habitation, sur le foncier bâti et non bâti) elles sont inégalitaires car elles ne tiennent pas suffisamment compte des possibilités contributives des ménages. - la fiscalité des entreprises (cotisations foncières des entreprises et cotisation sur la valeur ajoutée).
- la fiscalité nationale (impôts sur le revenu et TVA) reversée sous forme de dotations.
Le
choix gouvernemental d’une austérité imposée aux communes
contribuera à ralentir l’activité économique de tout le
pays. L’austérité à tout prix n’a pas
sauvé
la
Grèce,
bien au contraire. C’est un choix que nous ne partageons pas
pour la France. Les décisions du gouvernement participeront à un
budget qui sera
bien
insuffisant, mais nous nous emploierons à accroître la qualité
de vie et de services rendus à notre population. La culture, le
sport, les activités spécifiques en direction de la jeunesse,
des enfants, des personnes âgées, le soutien aux associations,
les aides sociales refléteront nos choix politiques! La droite nous
reproche de faire trop de social ! Nous assumons !
Nous
nous emploierons également à poursuivre le renouvellement de
la ville, même si le rythme en sera sans doute moins soutenu
que nous l’aurions souhaité, sans augmenter les impôts
locaux.
Place
à la coopération et au progrès
dans l’agglomération du grand Dole !
L’agglomération
doit prolonger le travail fait par le grand Dole en lien avec le
service public.
Elle
doit être en capacité de porter des projets consensuels, d’impulser
de la coopération et
de la synergie notamment dans le domaine
économique (agriculture, recherche, industrie). Le
Front
de Gauche
défendra une intercommunalité fondée sur la coopération, des
projets
partagés et des périmètres de solidarité.
Son
fonctionnement doit gagner en transparence et en démocratie en ne
craignant pas le
débat public voire la confrontation entre points de
vue différents. Chacune de ses décisions
doit s’appuyer au
préalable sur un travail de coopération avec les communes
concernées
mais également sur une démarche de consultation des
populations.
Les
évolutions nécessaires des infrastructures (Aquaparc, salles de
sport) feront l'objet d'un
schéma communal discutés avec les
associations, les représentants des parents d'élèves, les
enseignants) et négociés avec le Grand Dole dans le cadre de
coopération efficaces et
équitables.
Dole
ne peut rester indifférente à l’état du monde et son évolution.
A travers diverses
initiatives,Dole devra s’impliquer dans une solidarité active avec les peuples qui luttent,
notamment ceux du pourtour de la Méditerranée, et traduire cette solidarité dans sa politique
de jumelage.
initiatives,Dole devra s’impliquer dans une solidarité active avec les peuples qui luttent,
notamment ceux du pourtour de la Méditerranée, et traduire cette solidarité dans sa politique
de jumelage.
Elle
œuvrera, en réseau avec d’autres collectivités locales, pour une
société plus juste, plus
humaine, plus écologique (promotion d’une
culture de la paix accompagnant l’adhésion de la
Ville à la
Fédération internationale des villes de paix…)
Dole
a besoin d’élu-es qui soient à l’écoute des besoins, dans une
réactivité aux sollicitations,
dans une concertation véritable.
Les
grands projets devront être soumis à une
consultation préalable
des principaux intéressés.
Le
« vivre ensemble » que nous voulons construire reposera sur
des valeurs progressistes et
le respect des différences, perçues
comme une richesse pour notre collectivité…Nous
refuserons toute
mise à l’écart, toute stigmatisation d’une catégorie de la
population ou d’un
quartier…Nous voulons construire du lien
social en soutenant le tissu associatif, en créant des
lieux de
rencontres, en encourageant les initiatives de convivialité, en
impulsant la
concertation,
en portant une attention particulière et
permanente à la question du handicap en créant une
commission
municipale de l’accessibilité qui devra être consultée avant
toute mise en œuvre
d’un investissement : personne ne doit
rester à la marge du vivre ensemble. Une politique
culturelle
ambitieuse pour tous jouera un rôle essentiel dans notre conception
du « vivre
ensemble ».
Nous
proposons aux Doloises et aux Dolois, mais aussi aux habitant-es du
Grand Dole d’être les acteurs/trices de ce mouvement pour élaborer
ensemble un projet pour la ville. Pour ce grand débat démocratique,
nous multiplierons les réunions de quartier, les assemblées
citoyennes, les rencontres avec les associations, les syndicats, les
collectifs, les acteurs de la vie culturelle et sportive.
dole.frontdegauche@gmail.com
www.dolefrontdegauche.blogspot.com
1
rue du Prélot - 39100 DOLE
tél
: 06 88 38 74 95 ou 06 36 94 64 13
Mise
à jour le 6 mars 2014
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