Ce matin, samedi, la petite place devant le Centre Commercial des Mesnils Pasteur a pris des couleurs.
"Qu'attendez-vous pour demain ?"
D'abord surpris d'être invités à prendre la parole, jeunes ou plus âgés, des hommes et surtout de très nombreuses femmes ont pris possession du lieu, bu un café, exprimé leurs attentes, leurs inquiétudes en quelques mots, quelques phrases retranscrites aussitôt à la peinture sur des cartons de couleurs, par les militants du Front de gauche.
Entre 10h et 15h, la place est devenue citoyenne, résonnant de la fierté de celles et ceux à qui on ne demande jamais leur avis ! On entendait des commentaires : "Dans ma famille, on est beaucoup à Mélenchon...". Une dame en voiture après avoir déclaré être pauvre et ne plus pouvoir acheter les médicaments sans étiquettes nous déclare : "Avant je votais toujours à droite, à cause de De Gaulle, mais maintenant c'est fini !" Le vote Front de gauche, c'est sûr, elle y réfléchit et rendez-vous est pris pour l'assemblée citoyenne sur la santé, jeudi prochain.
Et puis ce jeune homme, qui dicte sa phrase, la relit une fois peinte et s'exclame avec fierté :"C'est moi qui ai dit ça !" D'autres se feront prendre en photo avec leur panneaux et puis à 15h, quand l'initiative prend fin, certains trouvent cela trop court et regrettent que les panneaux de couleurs soient remballés. Mais ils en parleront aux autres, mais ce qui compte c'est que la parole des Mesnils Pasteur sera portée ailleurs, dans d'autres quartiers, dans les prochaines assemblées citoyennes pour qu'elle fasse boule de neige.
Voici un premier album photo ; envoyez les vôtres à : dole.frontdegauche@gmail.com
Bonjour
Bonjour,
Ce blog s'adresse à toutes celles et ceux qui s'intéressent aux idées du Front de gauche, à son programme "L'humain d'abord". Espace d'information et de partage sans frontières... installé sur le nord Jura, il vous informe des initiatives prises dans la région...
samedi 31 mars 2012
jeudi 29 mars 2012
dimanche 25 mars 2012
S'Y METTRE TOUS !
120000 à la Bastille. Ce dimanche 18 mars nous avons eu le sentiment partagé par la foule, immense, de participer à un moment fondateur. La République, la Sixième... s'est mise en marche. Le fait nouveau qui peut tout changer c'est l'irruption du peuple. Une telle mobilisation, à un mois du premier tour d'une élection présidentielle est sans précédent. Cela montre la puissance de l'envie de changement. Des millions de gens ne pensent pas que le seul départ de Sarkozy va tout régler. Ils le veulent ardemment, mais ils veulent aller au-delà. Et ils s'en occupent eux-mêmes.
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Photo de Franck Haudrechy |
Ils ont bien raison car le système est en impasse. La Cinquième pourrit sur pied. On ne peut donc se contenter de chasser un homme, il faut changer de politique, de régime, il faut envoyer par-dessus bord le carcan des traités européens. En cela la marche n'était pas qu'un événement électoral. Elle était le premier temps de cette insurrection citoyenne que nous appelons de nos vœux. Le peuple commence à sortir du carcan étroit de la Cinquième République qui voudrait réduire l'élection autour de laquelle s'organise la vie politique du pays à un duel de personnes.
Notre dynamique est puissante et éclairée. L'horrible attentat de Toulouse et les instrumentalisations politiques qui ont suivi ne l'ont pas enrayée. Le Pen a spéculé sur un embrasement des quartiers. Elle a immédiatement stigmatisé les musulmans en expliquant le geste de Merah par le fait qu'il aurait été musulman avant d'être français. Mais cela ne s'est pas passé comme elle espérait. Les communautés ne se sont pas jetées les unes contre les autres. C'est une autre raison d'optimisme.
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Insouciance, sur le blog de JL Melenchon |
La haine est le choix de la régression, le nôtre est l'Humain d'abord, et nous refusons la surenchère autoritaire et sécuritaire que la droite et Sarkozy vont tenter de nous imposer au nom de cette tragédie alors que ces cinq dernières années, la frénésie de lois répressives, la stigmatisation systématique des étrangers, la crise et la pénalisation des pauvres a à ce point déliter notre société et la République, qu'elle a créé l'état d'insécurité permanente, physique comme psychologique dans lequel nous sommes plongés participant pour beaucoup à faire le lit des actes les plus monstrueux.
Basta Le Pen. Stop Sarkozy. L'alternative. Une gauche utile à cela. Nous avons un mois pour que la voie de l'émancipation, des droits l'emporte et un cap: poursuivre le travail de d'échange, d'éducation populaire et de conviction engagé. En s'y mettant tous.
SUCCES DE LA RENCONTRE AVEC FRANCOIS DELAPIERRE
Plus de 80 personnes étaient présentes vendredi soir pour rencontrer François Delapierre, directeur de campagne de Jean Luc Mélenchon et les candidats du Front de Gauche aux élections législatives.
- article à suivre -
jeudi 22 mars 2012
C'est le peuple qui devient le troisième homme !
Les idées de fraternité plus fortes que la haine !
Ne lâchons rien !
Rendez-vous ce vendredi à 20h à Dole, aux Arquebusiers
avec François Delapierre, directeur de campagne de Jean Luc Mélenchon
Une déclaration de Jean-Luc Mélenchon à Gennevilliers, hier, qui appelle à la résistance des sentiments, du coeur, de la fraternité humaine.
[UNCUT] Réaction de Jean-Luc Mélenchon aux... par PlaceauPeuple
mercredi 21 mars 2012
APRES LA BASTILLE... VENDREDI A 20 H AUX ARQUEBUSIERS
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSJk84_m__JSK8pdZOX__lE7Ghg7YSlI9-F9q3y-xzLqrIIEt2v7DU4ueBhLkVBWju-7q-la3imfvRt3Q7bZbZyCnqPkd-J_mE-W09Ya9I-cKlDnlNaX_FWw7almBCfnmB2WnZ4WkfJJAB/s320/Delapierre+a+la+bastille.jpg)
et les candidats du Front de Gauche aux élections législatives : Patrick Viverge et Laurence Bernier
ci-dessous un article de François Delapierre, Secrétaire national du Parti de gauche publié hier sur son blog.
LA RIVIERE EST SORTIE DE SON LIT
Surgissement populaire inédit en pleine campagne présidentielle, la marche pour la Sixième République a rempli deux fois la place de la Bastille au point que le discours de Jean-Luc Mélenchon a dû y être rediffusé pour tous ceux qui n’avaient pas pu y accéder. Tout dans l’événement était hors norme. La détermination des cortèges, la patience obstinée des manifestants bloqués dans le boulevard, la multitude de panneaux faits à la main et de slogans mettant l’imagination au pouvoir. Nous n’étions pas dans un meeting électoral immense et en plein air. Il s’agissait d’autre chose, de l’ordre de l’insurrection citoyenne.
Pour bien décrire ce phénomène, partons de choses connues. Il y avait dans ce dimanche un air de grève ouvrière. Ce moment où les travailleurs disent « ça suffit ». Ou celui qui trime relève la tête, cesse de consentir à l’ordre patronal et en sacrifiant sa paie se choisit d’autres normes. Les entreprises en lutte étaient venues en nombre défiler avec le Front de Gauche et l’on voyait beaucoup de sigles syndicaux dans les cortèges. Il y avait aussi un autre parfum qui évoque les indignés. A voir l’implication créative des manifestants on comprenait que la plupart d’entre eux n’étaient pas dans une logique de délégation du pouvoir et de l’action.
Cette marche évoquait ainsi les luttes de défense des retraites en 2011 ou celles de la Puerta del Sol en Espagne. Mais ce qui la distinguait de tous ces exemples, c’est qu’en France le mouvement social et citoyen qui combat partout en Europe les politiques austéritaires vient de jaillir sous une forme directement politique. En posant directement la question du pouvoir et en le réclamant dans le cadre d’un processus électoral. A quatre semaines du premier tour de la présidentielle, la rivière est sortie de son lit. Elle a débordé les frontières si bien gardées entre lutte sociale et combat électoral. Elle s’est émancipée du combat de personnes asséchant dont la Cinquième République a fait le temps central de la vie politique. Elle ne se satisfait pas de la proximité de l’alternance et réclame sans attendre une vraie alternative. C’est une révolution citoyenne.
C’est pourquoi il y aura un avant et un après 18 mars. Ce n’est pas seulement la campagne du Front de Gauche qui est impactée, propulsée dans notre cas par l’énergie dégagée le 18 mars C’est toute la la présidentielle qui s’en trouve modifiée. En démocratie, le moment de la campagne est très important car le débat qui s’y déroule exprime et produit des mouvements de la conscience collective. Ceux qui aspirent à représenter le pays sont obligés d’en tenir compte. Une présidentielle n’est pas un recrutement prestigieux ou un concours de l’ENA. Il ne s’agit pas d’être le meilleur mais de représenter le peuple et de concourir à l’intérêt général qu’il définit. Dès lors le débat démocratique ne peut se résumer à une série de monologues. Chacun aura donc à répondre au message du 18 mars. Leur faut-il un décodeur ? Aux néo-libéraux européens et aux agences de notation, nous avons dit : « les Français ne se laisseront pas tondre ». A Sarkozy, nous avons dit : « quand tu partiras, n’oublie personne derrière toi ». A Le Pen : « la France est ici, nous sommes de toutes les couleurs et en plus nous nous aimons ». A Hollande : « le changement c’est vraiment »! Et au peuple orphelin de gauche : « le rouge est de retour ». Maintenant l’onde se propage. Et des répliques se préparent. Investissons partout les rues et places avant d’ouvrir la brèche dans les urnes.
mardi 20 mars 2012
UN CHEMIN POUR L'ESPOIR
France 3 Reportages sur la reprise de la Bastille
La Bastille ouvre un chemin de lutte et d'espoir. Aux cris de "Vite, la 6ème République", le formidable rassemblement de la Bastille ouvre un chemin de lutte et d'espoir. Notre pays en a un immense besoin. Il souffre trop. Avec cette insurrection civique, redevient crédible l'idée que le monde du travail peut reprendre ses affaires en mains.
A droite, on avait tout prévu, sauf la révolution citoyenne, sauf ce moment de basculement où des centaines de milliers de femmes et d'hommes proclament : la politique, c'est notre affaire et payer pour les riches, c'est fini !
Le changement, nous ne l'attendons plus, nous le construisons. La 6ème République est en marche. Rejoignez-nous !
UN SIGNE QUI NE TROMPE PAS !
Le journal LE PROGRES a consacré hier 2 pages pleines au candidat du Front de Gauche, sous le titre "L'irrésistible ascension du candidat Jean Luc Melenchon", avec notamment un encart sur le rassemblement de la Bastille qui se termine par ces mots : " Pour Hollande et Bayrou, l'idée d'un Président élu par défaut, sur un référendum pour ou contre Sarkosy, n'est plus tenable. Aucun candidat ne peut commettre une méprise sur la Bastille. C'est bel et bien Mélenchon qui secoue la campagne".
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